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FUCK AMERICA

  • Photo du rédacteur: théâtre MARTINIQUE
    théâtre MARTINIQUE
  • 24 janv. 2016
  • 2 min de lecture

JEU. 28 JANV. 2016 20H

TROPIQUES ATRIUM SCÈNE NATIONALE

Fuck America c’est l’histoire drolatique, acide et stimulante d’un émigrant juif arrivé à New York à la fin de la guerre qui passe de galères en galères pour survivre. Il sombre dans une détresse sexuelle qui le décide à rentrer en Allemagne pour enfin écrire le roman de sa vie : Le branleur.C’est un peu l’histoire de l’auteur. Bronsky, le personnage de Fuck America, évoque son style ainsi : « J’ai rayé dans ma tête les phrases superflues j’ai corrigé, souligné, j’ai travaillé sur mon propre système de ponctuation, j’ai lu les dialogues à haute voix… Je pensais : prose économe, concision extrême, mots justes… phrases qui tapent dans le mille. »Cette adaptation au texte épuré, met en valeur l’humour de Hilsenrath. Un spectacle basé sur le jeu, un jeu léger, rapide, nerveux, burlesque et provoquant.

Edgar Hilsenrath _ 1926 Écrivain juif allemand, il est connu surtout pour ses romans La Nuit, Le Nazi et le Barbier et Le Conte de la pensée dernière. Des oeuvres primées, traduites en 18 langues et qui se sont vendues à plus de cinq millions d’exemplaires. Émigré à New York, c’est à son retour en Allemagne qu’il connaît la consécration. Fuck America sort en 1980.

► Dans la presse:

Percutant, concis, ironique, travaillant le décalage dans un détail foudroyant plutôt que dans la profusion : le théâtre est ici un écho formidable à cette écriture décapante et burlesque, qui balaie les bons sentiments et les clichés. Trois comédiens, trois tabourets, un musicien et des lumières : la magistrale et implacable tenue du jeu théâtral, extrêmement net et précis, suffit pour donner vie et corps au monde de Jacob Bronsky. C’est sans bavures (…)

A.Santi. La Terrasse

Trois interprètes exceptionnels. Un sans faute.

N. Bourbon. Reg’arts

Parler cru venu de la rue new-yorkaise, situations scabreuses, cinéma permanent de l’obsession sexuelle, humour juif pas piqué des vers : les interprètes se régalent à changer de peau en un clin d’œil. C’est fortiche et drôle. Terriblement.

J.P. Léonardini. L’Humanité

Vincent Jaspard, comédien, a eu l’excellente idée d’adapter le roman, qu’il interprète avec Bernard Bloch, Corinne Fischer et le violoniste Thomas Carpentier. Quatre tabourets, un violon, une superbe régie technique pour les lumières : c’est le seul dispositif scénographique de ce spectacle qui, comme le livre, va à l’essentiel en perçant le langage au cœur des mots dans un tempo infernal. (…) Il y a tout dans ce formidable spectacle : beaucoup d’humour, de causticité et d’humanité déchirée – on pense à Hanoch Levin – pour dire cette existence d’acrobate traversant le siècle, en quête du roman de sa vie.

H. Kuttner. Pariscope

► Bande-annonce :

Mise en scène collective – Jeu : Bernard Bloch, Corinne Fischer, Vincent Jaspard & Thomas Carpentier Son & musiques : Thomas Carpentier Lumières : Luc Jenny © crédit photo : DR

Production : Le Réseau (théâtre) & CAP ( Coopérative Artistique de Production), La Fabrique (Montreuil) Avec le soutien de : Région Ile-de-France, Département de la Seine-Saint-Denis RAVIV, Réseau des arts vivants

 
 
 

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