LES ENFANTS DE LA MER / THÉÂTRE MARTINIQUE OFF
- théâtre MARTINIQUE
- 6 mars 2016
- 2 min de lecture
SAM. 12 MARS 2016 20H
(JEU. 10 & VEN. 11 MARS 9H30 SCOLAIRES) TROPIQUES ATRIUM SCÈNE NATIONALE
CENTRES CULTURELS DU LAMENTIN JEU. 17 MARS 2016 19H30 / BOURG VEN. 18 MARS 2016 19H30 / PETIT BAMBOU SAM. 19 MARS 2016 19H30 / BASSE-GONDEAU
► A voir: José Exélis nous présente sa nouvelle version Des Enfants de la mer d'après la nouvelle d'Edwige Danticat.
► Edwige Danticat: Née en Haïti, elle vit aux États-Unis depuis l’âge de 12 ans. À 14 ans, elle publiait ses premiers textes. Plusieurs fois primée, elle est l’une des voix les plus inspirées de la jeune littérature américaine. Certains de ses textes ont été comparés par la critique américaine à l’écriture de Tony Morisson ou d’Alice Walker. Ce texte a reçu le Prix Carbet en 1999.

Avec: Yna Boulangé, Suzy Manyri, Juliette Bao Tran Nguyen, Francoise Prospa, Jann Beaudry, Suzy Singa et Catherine Césaire
Adaptation & mise en scène : José Exélis Chorégraphie : Suzy Maniry Assistantes à la mise en scène : Yna Boulangé & Suzy Maniry Body percussing : Fabien Tisserand Costumes : Sarah Desanges Conception lumière : Dominique Guesdon Régie technique : La Servante © crédit photo : Philippe Bourgade
Avec le soutien de : DAC Martinique, Collectivité Territoriale de
Martinique, Office de la Culture du Lamentin & Domaine de Tivoli

► Caraïbes et paroles de femmes
Des femmes, foulard noué sur la tête, ventre noué d'angoisse, regardent une dernière fois la côte, leur pays, Haïti. Elles fuient Duvalier et ses tontons macoutes, elles partent sur une embarcation de misère pour Miami. Ces boat people dont on parle peu racontent leur terre, leurs peurs, leur mort, leurs espoirs. Ce spectacle qui mêle chants, danse, texte tiré d'une nouvelle d'Edwidge Danticat, est mis en scène par le Martiniquais José Exélis et interprété par sept comédiennes qui maîtrisent leur jeu, rassemblées autour d'un projet pour dénoncer, par la voix intimiste et poétique de Danticat, le malheur, l'arbitraire, la violence rencontrés par les Haïtiens. Avec trois fois rien, des escabeaux, un drap, des lumières d'aube grise ou de pleine nuit, on assiste au voyage implacable et douloureux de ces femmes affamées, effrayées. Un théâtre généreux mais qui ne tombe pas dans le folklore..
Marion Thébaud - LE FIGARO 17-18 juillet 2004
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