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ERZULI DAHOMEY / NELSON-RAFAELL MADEL PRIMÉ

  • Photo du rédacteur: théâtre MARTINIQUE
    théâtre MARTINIQUE
  • 4 juil. 2016
  • 2 min de lecture

Les résultats de la 11ème édition du Prix "Théâtre 13"/jeunes metteurs en scène sont tombés ce lundi soir.

Après plusieurs étapes de sélection, le jeune martiniquais Nelson-Rafaell Madel remporte le Prix du Jury pour sa mise en scène: "Erzuli Dahomey, déesse de l'Amour" de Jean-René Lemoine. La pièce sera soutenue et programmée par le Théâtre 13 (Paris). En Martinique, on pourra la découvrir prochainement au Théâtre Aimé Césaire dans la saison 2016/2017.

Nelson-Rafaell Madel Théâtre 13

Mention spéciale : "2h14" mis en scène par Marie-Line Vergnaux.

Prix du public : "Jeux d'enfants" mis en scène par Dorothée Deblaton.

Erzuli Dahomey:

Victoire Maison est veuve et vit dans un village retiré avec ses jumeaux, leur précepteur et la bonne. Les destins de chacun semblent être endormis. Tristan, le fils aîné, reporter à l’étranger, est donné pour mort dans un crash d’avion. Un fantôme erre et ce n’est pas celui de Tristan. La mère du fantôme vient réclamer le corps de son fils. Intrusion, sursaut, électrochoc! Il faut désormais tenter de faire revivre les destins désenchantés de cette maison.

« Si Erzuli Dahomey parle du choc de deux mondes, racontant aussi, de façon hallucinée, une partie de la grande Histoire (celle de la traite et de l’esclavage), la pièce ne se situe pas moins profondément dans l’intime d’une famille. Il y est question de rapports de pouvoir, de manque d’amour, de désirs périlleux, mais aussi et surtout de solitude.

Je tenais à plonger le spectateur dans un maelström de sentiments et de situations paradoxales où l’on rit au début d’une réplique pour ressentir l’instant d’après l’obscurité ou la violence, comme l’amer qui succède au doux... Ce qui est fondamental dans la rencontre entre Victoire, la femme blanche, et Félicité, la femme noire, c’est que chacune a perdu un fils. De ce point de vue, la « vérité profonde » de Félicité, c’est de faire pleurer Victoire. Le théâtre est pour moi le lieu de l’irrationnel, du poétique. »

Jean-René Lemoine

Erzuli Dahomey Nelson-Rafaell Madel

Nelson-Rafaell Madel s’est formé en Martinique notamment auprès de Yoshvani Médina, metteur en scène cubain puis de Claude Buchvald à Paris. Il fonde la compagnie Théâtre des Deux Saisons en 2007. Il met en scène Minoé, d’Isabelle Richard Taillant (2010), P’tite Souillure de Koffi Kwahulé (avec Damien Dutrait, 2013), Nous étions assis sur le rivage du monde, de José Pliya (2014). Il a été assistant à la mise en scène de Claude Buchvald, Pierre Guillois, Marie Ballet, etc. En tant que comédien, il a joué sous la direction de Yoshvani Médina, Claude Buchvald, Pierre Guillois, Naidra Ayadi, Marie Ballet, Evelyne Torroglosa, Sandrine Brunner, Paul Nguyen, Néry Catineau, Stella Serfaty, Margaux Eskenazi, Damien Dutrait. Il est également membre fondateur du collectif La Palmera.

Texte Jean-René Lemoine

Mise en scène et Scénographie Nelson-Rafaell Madel

Avec Adrien Bernard-Brunel, Alvie Bitemo, Mexianu Medenou, Gilles Nicolas, Karine Pedurand, Claire Pouderoux, Emmanuelle Ramu

Lumières et collaboration à la scénographie Lucie Joliot

Compositeur Yiannis Plastiras

Collaboration chorégraphique Gilles Nicolas

Administration de production et diffusion Alice Perot-Hodjis

Production Compagnie Théâtre des Deux Saisons

Avec le soutien de la DRAC Martinique, du Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France, de La Générale, d'Arcadi (dans le cadre des Plateaux solidaires)

Remerciements Karen Muller Serreau, Boubacar Samb, Emmanuel Vilsaint, Le Hublot, le Théâtre de l'Usine

Nelson-Rafaell Madel Théâtre 13

 
 
 

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