SANK OU LA PATIENCE DES MORTS
- théâtre MARTINIQUE
- 21 mai 2019
- 2 min de lecture
JEU 23 & VEN 24 MAI 2019 / 20H
TROPIQUES ATRIUM / FDF
Arrivé au pouvoir en 1983, le Capitaine Thomas Sankara transforma la Haute-Volta en « Burkina Faso », le pays des Hommes Intègres. Père de la révolution burkinabé, il est assassiné le 15 octobre 1987 lors d’un coup d’État organisé par celui qu’il considérait comme son frère, Blaise Compaoré.
Le spectacle s’attache aux dernières minutes de sa vie. Entouré de sa mère, de sa femme et de ses conseillers, tous conscients que la détermination de son engagement l’amènera à la mort. Sankara revient sur scène, le temps de témoigner de ses derniers combats et de son rêve révolutionnaire.
Sankara se sacrifie pour sauver la Révolution sans savoir qu’elle mourra avec lui, car il vit dans un monde où la politique s’embarrasse peu de l’utopie. Cet homme fascinant avait pourtant un projet immense et inédit pour son pays et pour l’humanité. Figure du monde des utopies, méconnue en France comme en Belgique, Thomas Sankara inspire fortement encore la jeunesse africaine dans sa lutte contre les injustices générées par les systèmes politico-économiques.

Aristide Tarnagda Il étudie la sociologie à l’Université de Ouagadougou puis devient comédien au sein du Théâtre de la fraternité. Depuis sa première pièce, « Alors, tue-moi », en 2004, son écriture foisonnante donne souvent la parole aux femmes. Joué aux Francophonies en Limousin, au TARMAC, au TNB, à Avignon ou à Montréal, depuis 2016 il est directeur artistique des Récréâtrales, l’un des plus grands festivals panafricains du spectacle vivant au Burkina Faso.
Bande-annonce
Texte : Aristide Tarnagda Mise en scène : Aristide Tarnagda & Pierre Lambotte Avec : Alain Hema, Alberto Martinez Guinaldo & Safoura Kaboré Musique : David Malgoubri dit Le Combattant Création lumiere & Régie : Vincent Stevens © crédit photo : Valérie Burton
Production : Théâtre de la Guimbarde (Fédération Wallonie-Bruxelles) En collaboration avec le Théâtre éclair (Burkina Faso) Avec le soutien de : l’ISAD (Institut Supérieur d’Art Dramatique de Tunis) & du Centre National des Arts de la Marionnette (Tunis)
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